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SNCF région Sud-Ouest, années 50/60/70, collection Philippe Mérard.

Philippe nous a laissé une grande variété de photos, surtout pour ce qui est des régions Ouest, Sud-Est et Est, moins sur celles du Nord et du Sud-Ouest.

Mais quelques voyages, dans les années 60, lui ont permis de laisser un témoignage de celles-ci.

Malheureusement, Philippe n’a pas eut le temps de nommer et dater les images de la collection qu’il nous a laissé, heureusement intégralement sauvegardée.

2D2 5511 à Montauban années 60.
BB 131 ex P.O. à Brétigny sur Orge.
En aout 1959, la 141 TA relaie à Tulle, en Corrèze.
Plus élégantes que les 141 TA, les 141 TB de la Cie du P.O. sont moins connues car reléguées, principalement aux trafics banlieue.

Années 50.

Deux BB 300, les 322 et 314, toutes deux de la première sous série, en tête d’une rame omnibus et d’une B9 1/2t Romilly du parc de Toulouse, en gare de Pamiers, train pour Toulouse.
BB 1536 aux services de la manoeuvre au triage de Béziers, à la fin des années 60.
Paris gare d’Austerlitz, mise en tête sur un train rapide de la CC 7109.
Toujours Paris Austerlitz, cette fois ci c’est la 2D2 5507 qui est en tête, la machine n’est pas passée en Grande Révision Générale GRG, elle possède encore ces feux d’origines, genre lanterne au carbure mais électrifiée, portes lanterne mâles et ses cinq sablières par face.
Bayonne, années cinquante, voitures anciennes à essieux d’origine P.O. et Midi, 2D2 5001 à 24 ex 4801-24 Midi, tout est encore dans son jus des années d’avant guerre.
BB 4211 du dépôt de Béziers, en attente de service omnibus sur la ligne des Causses, en gare de Millau. Les voitures sont du types modernisées Sud-Ouest, pour la première et métallisées Sud-Est pour l’autre.
Début des années 70, entrée nord de la gare d’Etampes (Poste 1), alors qu’un train de messageries du RA (Régime accéléré), va traverser la gare, machine titulaire une BB 8500. Les cibles lumineuses du Block Automatique Lumineux BAL, sont typiques des modernisations P.O.. Les écrans sont en deux parties et peuvent laisser penser à un défaut de la photo.
ABJ 4, seulement en affectation à la Région Sud-Ouest et remorque unifiée Decauville.
L’absence d’électrification entre Bordeaux et Toulouse, par Agen et Montauban, dans ces années 60, impose de réaliser des échanges de machines électrique avec la traction autonome, diesel ou vapeur. La BB 344, non encore modernisée, est « Comme Véhicule » CV placée en tête d’un train du RO (marchandise du Régime Ordinaire).Port-Sainte-Marie en direction de Montauban.
Agen, justement située au centre de l’artère Toulouse-Bordeaux, entrée ouest. L’annexe traction est à gauche, 68000 et 66000 garées, la « butte » du triage et son signal de commande des mouvements de manœuvres.
Toujours Agen, le poste 2 fait face au poste 1 visible sur la vue de dessus. L’Y 7614 vient de Franchir le Carré mécanique monté sur potence unifiée. L’absence de plaque de queue et la présence de deux agents sur les marchepieds nous indiquent qu’il ne part pas « en ligne ».
Devant le poste 4, sortie Est de la gare, un X 3600 de type ABJ 4 rentre au faisceau voyageurs de la gare, pour entretien et nettoyage.
X 2800 et trois remorques unifiées. Agen côté Toulouse.
X 2800, remoque Decauville, ABJ 4 et….. Fourgon OCEM 32 ! Le poteau kilométrique porte l’inscription 386 pour Kilomètre 386. Sortie de Massiac ligne Neussargues Arvant
Sur Bordeaux-Montauban, un rapide tracté par une locomotive de la série des A1A A1A 68000 très actives sur cette artère dans les années 60/70. La caténaire sera mise en service en juin 1980. St Jean de Thurac.
Montauban, justement, un ABJ 4 sous la marquise, à droite, une rame de tombereaux à deux essieux OCEM, UIC-ORE et Standard, aucun wagon moderne à bogies n’est encore, visible.
Sur une antenne des Pyrénées en gare d’Ax-les-Thermes , la BB 4126 d’origine Cie du Midi, derrière un plat OCEM 29 immatriculé en UIC, ce qui situe l’image au début des années 70.
Entrée Ouest de Montauban, la 2D2 5116, série moins réussie que les 500 de la Cie du P.O. est en tête d’un train du RA, service auquel elles sont principalement dédiées.
Pour les BB 100 couplées en UM (Unités Multiple), c’est presque exclusivement le service marchandise RO, entrée Sud de Montauban. Années 60.
Dans le faisceau marchandise de la gare, la présence majoritaire de wagons isothermes signale l’existence d’un fort trafic de fruits dans la région.
Montauban-Toulouse BB 100 UM et train de produits pétroliers.
BB 305, de la première sous-série, fourgon Midi métallisé et voitures Romilly de la gérance de Toulouse, en gare de Ussat sur la ligne Toulouse-La Tour de Carol
Toujours fourgon Midi métallisé et 141 TA 430 en manoeuvres à Aurillac.
La gare d’Aurillac, la rame est sans doute celle du rapide Paris-Aurillac de nuit, voitures DEV AO courte A8myfi avec logo monogramme et C10myfi OCEM RA ex Midi.
Remplissage des sablières de la 141 TA 454, au dépôt d’Aurillac.
Train de desserte du Massif central avec la 141 TA 435. Les wagons sur la droite sont réformés et frappés du fatidique « Z ».
Dépôt de Montauban, les 2D2 5113, 5105, 5109, 5110 et 5111, ne sont pas encore réformées, mais garées en réserve.
Toujours au dépôt de Montauban une « R » (141 R) en relais. L’ensemble du dépôt n’est pas accessible aux engins électriques.
Région parisienne, au nord de Choisy le Roi en direction de Paris, un « bolide » comme on dit sur la région Sud-Ouest, sur le Sud-Est c’est plutôt un « rapace », termine sa course. En ces années 60 le train est composé de voitures OCEM et DEV AO.
Un peu plus au sud, la grande ceinture Sud passe au dessus des voies du Sud-ouest, les raccordements des deux artères sont sur la droite et commandés par le Poste R d’Orly. Les Z 5100, automotrices modernes à cette époque, assurent la desserte banlieue.
Le raccordement avec la grande ceinture (GC) est visible à droite. Une 2D2 5300, un fourgon Romilly et des Voitures Bruhat forme cet Express qui fonce sur Paris.
Annexe traction de Brétigny, de droite à gauche, BB 131, Z 5300, BB 342 modernisée, BB 1502 et Z 4186.
2D2 en pleine effort, dans la rampe de Capvern, située entre Tarbes et Montréjeau, elle est longue de 8 Km et la rampe est de 33 pour mille. Elle demande la pousse non attelée des trains longs ou lourds. La première voiture est une C10myfi Face Lisse (FL) P.O-Midi et celle ou se trouve le photographe, une OCEM RA Midi.
Les amateurs qui ont attendu le départ de leur train dans les années 60 à la gare de Paris Austerlitz, se souvienne de la présence de ces « boites à sel » de la SMPA (Société des Magasins de Paris Austerlitz), qui assuraient la desserte des quais de la Seine, situés en contre-bas.
X 4984 ADP du dépot d’Aurillac et BB 66200, machines omniprésentes dans le Massif central.
Toujours un ADP, l’X 4985, il existait deux sous série d’ADP, ceux commandés par la Cie du P.O. et ceux commandés par la Cie de l’Etat et qui ne circulèrent qu’en Normandie. Vic sur Cère.
Au sud de la région se situe Perpignan. En ces années 60, la grande artère venant de Narbonne n’est pas encore électrifiée mais il existe une antenne qui l’est. C’est la ligne de Perpignan à Villefranche de Conflent. Electrifiée en 12000 volts, alternatif 16 2/3 Hz, le trafic est assuré par des automotrices Z 4900 et une seule locomotive, la 1C1 3901.

Années 60.

L’automotrice 1500 volts Z 4001, affectée à Paris Sud-Ouest (Vitry), est contemporaine des premières électrification, en troisième rail de la Cie du P.O., toujours vaillante, dans les années 60. La Z4001 est attelée à la Z4002, cette photo date d’après 1968, cette automotrice est équipée du prototype de Hacheur de courant Jeumont Schneider. Ce prototype est reconnaissable à la cage grillagée montée en toiture pour ce Hacheur. 
Ces deux automotrices ont servi à différents essais « traction / freinage ». Ainsi équipée elle n’assurent plus de service commercial ou de navette. 

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