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Les wagons pour le transport des gros animaux vivants.

Par GB,BR,HR,TJP,2B le 07-06-2023

Préambule.

Avant 1857, l’acheminement des animaux vivants se fait à pied. A cette date l’état Français passe une convention avec les compagnies de chemin de fer pour le ‘’transport des animaux vivants par wagons’’.

Pour les acheminements, les animaux de ferme sont classés en deux catégories:

-Les animaux d’élevage.

-Les animaux de boucherie à destination des abattoirs.

Les compagnies construisent ou aménagent, au cours du temps, des wagons spécifiques selon le type d’animaux à transporter. Elles établissent des tarifs spéciaux pour les acheminements. Les progrès du transport sous le régime du froid et la multiplication des abattoirs entrainent une importante diminution de la demande de transport d’animaux vivants. 

Cette étude concerne les wagons construits à partir des couverts à essieux type G4 et des couverts à bogies types G16. Les wagons des anciennes compagnies ou de l’OCEM feront l’objet d’un autre dossier.

Dans les années 1970, le parc de wagons pour le transport d’animaux vivants est âgé. Il ne répond plus aux besoins. La division commerciale SNCF, en 1980, décide de s’équiper d’un parc de wagons adaptés et homogènes en renouvelant le parc de wagons spécialisés. Les transformations sont effectuées par les ateliers SNCF de Dijon Perrigny.

Avant l’arrivée des G41 et des G11, le transport des animaux vivants, petits ou grands, se fait par wagons couverts, exclusivement à deux essieux, ces deux là ne sont pas des G 42, mais vont assurer la transhumance. La SNCF utilise des couverts qui ne sont pas de première jeunesse, ex Réseaux, OCEM, Standard et pour finir G 40.

Les wagons G42-2.

Dans un premier temps, il est décidé d’affecter aux transport des gros animaux (broutards, vaches, bœufs) ,150 wagons couverts à essieux G4 UIC/ORE  à parois frises bois. Ils sont exclusivement dédiés à ce transports. Les modifications sont minimes:

-Les grilles des 8 orifices d’aérations supérieures sont démontées et remplacées par des barreaux fixes.

Ils sont immatriculés Gs code de répartition G42.

Trois G42-2 au triage d’Ambérieu, fin des années 70.

Les wagons G41-6.

Prototype des Gs 41, peint en brun UIC, son code de répartition est G 40.

Les ateliers SNCF de Dijon-Perrigny réalisent en 1981, un prototype de bétaillère pour gros animaux sur la base d’un couvert G4 à parois permaplex. Il est présenté aux services commerciaux et aux expéditeurs à l’automne 1981. A la suite de la période d’essais et face aux bons retours des chargeurs, 600 wagons sont modifiés selon le même principe de 1982 à 1984.  

Présentation d’un G 41-6 en gare de Paris-Montparnasse.Début des années 80, deux images.
Premier G 41-6, les volets sont fermés pour la présentation, ce qui ne peut être le cas lors des acheminements de gros animaux, toutefois un seul coté peut être ouvert en cas de froid, mais autrement les douze volets sont ouverts.

Les wagons à modifier sont pris dans la tranche des G4 unifiés UIC type 2 à parois permaplex 01 87 122 0 000 à 123 3 999 construits en 1966/68.

La caisse comporte:

-Six aérations supérieures par face. Elles sont obturables par des volets coulissants et munis de barreaux fixes.

-Un orifice de ventilation dans le tympan de bout de caisse, afin d’éviter l’accumulation de l’air chaud et des gaz ammoniacaux en partie haute du pavillon.  

Aménagements intérieurs:

-Une barrière médiane de deux éléments pivotants. Elle est placée au milieu des portes. Cette disposition permet de réaliser deux compartiments de 12.5m2 et de fermer un compartiment lors des opérations de chargement ou de déchargement.

-Cinquante-deux anneaux de longe sont disposés sur trois niveaux à l’intérieur de la caisse.

Schéma de l’aménagement intérieur du wagon, avec les deux compartiments et la barrière centrale pivotante.
G41 à têtes de vaches et logo « SNCF-Marchandises ». Quatre images, années 90.

Une décoration spécifique est appliquée sur les wagons :

-La caisse est peinte en jaune.

-Les volets sont peints en couleur aluminium.

-Le châssis est peint en rouge wagon.

-La toiture en blanc de manière à assurer une protection thermique.

Le pavillon intérieur est revêtu d’un produit anti-condensation.

Le choix des couleurs renforce l’isolation thermique du wagon.

Aménagement intérieur:

-Deux compartiments séparés par une barrière pivotante.

-Cinquante-deux anneaux de longe sont disposés sur 3 niveaux.

Capacité de chargement : 10 chevaux 15 vaches 50 veaux ou porcs, 83 ovins.

Ils sont immatriculés Gs code de répartition G41.

Barrière médiane de deux éléments dans un wagon G41. Elle est placé au centre des portes et permet d’orienter les animaux dans les compartiments.

Les wagons G 43-6.

Dix wagons G41 sont réservés au transport de chevaux.  Ils sont autorisés à circuler à 120 km/h. Leur décoration est identique aux G41. Pour une identification rapide du wagon un cheval sautant est peint sur les portes.

Ils sont immatriculés Gs code de répartition G43.

Cartouche dérogatoire 18t à 120km/h.

G 43 à logo « cheval » sans équipement de distribution d’eau.
Gs 43-9 gare d’attache Maubeuge.

Les wagons à bogies types Gakkss 11-6 et 12-6.

Wagon Gakkss 11-6, réalisé par les Ateliers SNCF de Dijon Perrigny.

A la même date, en 1981, 300 Gass16 sont modifiés en bétaillères de grande capacité pour le transport d’animaux vivants. L’atelier wagon de Dijon Perrigny effectue la transformation:

-Seize orifices d’aération haute (8 par face latérale).

-Un orifice de ventilation dans le tympan de bout de caisse, afin d’éviter l’accumulation de l’air chaud et des gaz ammoniacaux en partie haute du pavillon.

Orifice de ventilation propre aux G11.
Idem pour l’autre face frontale, et, comme tout les wagons à bogies SNCF, un ensemble de marchepieds et rambardes, présent que sur un seul bout.

Deux types d’aménagement intérieur:  

Barrière centrale coulissante placée au centre du wagon. Ici en position ouverte.

-250 wagons Gakkss 11 comportant trois compartiments:

  • Deux compartiment de 10.5m2.
  • Un compartiment de 21m2.
  • Deux barrières séparent les compartiments : Une fixe dans l’axe d’une porte, l’autre coulissante au milieu du wagon. 

La barrière fixe est repérée par une bande peinte en brun sur le plancher, ceci n’est visible que porte ouverte.

schéma de l’aménagement intérieur d’un G11, avec les trois compartiments et les barrières.
G 11 avec petit logo FRET-SNCF.

– 50 wagons Gakkss 12 comportant 3 compartiments: 

  • Deux compartiment de 10.5m2.
  • Un compartiment de 21m2.
  • Deux barrières séparent les compartiments : Une pivotante dans l’axe d’une porte, l’autre coulissante au milieu du wagon. 

La hauteur des barrières est de 1.72m, elles sont ajourées sur 1.05 m.

L’Atelier Directeur des couverts commerciaux de la SNCF est Dijon-Perrigny, ou séjourne ce Gakkss 11-6. Années 90.

Les 300 wagons sont munis de 66 anneaux de longe disposés sur 3 niveaux tout au long des parois intérieures.

Les portes peuvent rester entrebâillées au cours du voyage.

Capacité 16 chevaux, ou 24 vaches ou taurillons, ou 80 veaux ou porcs, ou 133 ovins.

Les Gakkss 11 et 12 reçoivent la même décoration que les wagons à essieux G42.

-Toit blanc.

-Parois jaunes.

Un logo marron représentant une tête de vache est apposé sur la porte droite ou un logo représentant un cheval pour quelques wagons est apposé sur la porte gauche.

Wagon avec logo tête de cheval et FRET-SNCF. Il stationne devant un quai de chargement. La passerelle devant la double porte de gauche comble le vide pour éviter aux animaux de se blesser les pattes entre le quai et le wagon.
G11-6 « Tête de cheval ».
Ultime décoration, avec grand logo FRET-SNCF, années 90.

Ultimes modifications des wagons à bogies.

Au début des années 1990, la perte de trafics ne justifiant plus un tel parc, les 50 wagons de type Gakkss 12 ainsi qu’une partie des Gakkss 11 sont progressivement ferraillés.

En 1998, 30 Gakkss 11 sont modifiés par les ateliers wagons SNCF de Dijon-Perrigny pour assurer le transport d’animaux vivants sur de grandes distances sans arrêt technique. Ils sont équipés:

-De deux réservoirs intérieurs de 1000 litres. Les réservoirs sont installés aux extrémités des compartiments.

-Chaque réservoir alimente deux abreuvoirs placés dans les coins.

-D’un raccordement extérieur pour le remplissage des réservoirs.

-D’une réserve de fourrage placée au centre et faisant office de séparation entre les 2 compartiments.

Ces nouveau wagons sont immatriculés Gakkss 14-6.

Gakkss 14-6, évolution des G11-6, sortant de révision, dans le triage de Villeneuve, il est à retourner d’office en gare de Capdenac, années 80.
Présentation des nouveaux wagons FRET, en gare de Paris-Bercy. Système extérieur de remplissage d’un réservoir de 1000 litres, trois images.
Équipement de distribution de l’eau dans un G 14-6.

Quelques infographies.

Règlement pour le transport d’animaux vivants en wagons complets. 

Règles de chargement.

-Le gros bétail doit être chargé en nombre tel que les bêtes ne soient pas pressées, ni les unes contre les autres, ni contre les parois. Elles doivent être attachées aux dispositifs prévus. Les liens doivent être assez longs pour permettre aux animaux de se coucher, de manger et de boire.

-Les chevaux, ânes, mulets, bardots doivent être attachés de manière à ce que toutes les têtes se trouvent du même côté dans le chargement en travers et qu’elles soient face à face dans le chargement en long. 

– le petit bétail doit être chargé en nombre tel que les bêtes aient la possibilité de se coucher toutes en même temps. Il est dispensé d’être attaché.

– Dans les wagons à deux planchers sont admis les animaux des espèces ovines, caprines, porcines et les veaux. Il est admis des chargements mixtes de différentes espèces.    

-En trafic intérieur : Un expéditeur peut charger, sous sa responsabilité, dans un même wagon autant d’animaux de mêmes espèces, de tailles ou de sexes différents qu’il juge convenable.

-En trafic international : l’expéditeur observe les prescriptions de chargement (nombres de têtes de bétail par wagon) imposé par les réseaux de transit et de destination.

Déchargement de bovins d’un wagon G 11.
La Garde Républicaine Française et d’autres unités comme la Guardia Real Espagnole, utilisent les G11 lors de leurs déplacements et pour les étrangers lors de leurs échanges entre unités, chargement à quai à Paris-Charolais, années 90.
Les gares spécialisées possédaient des équipements de parcage, de désinfection et de lavage avec systèmes de collecte des eaux usées. Elles assuraient l’alimentation des bêtes. Gare de Parthenay dans les années 80.

Choix du wagon.

Tous types de wagons couverts à caisse en bois comportant des volets d’aération en bon état de fonctionnement et munis d’anneaux auxquels les gros animaux pourront être attachés peut être utilisé pour le transport. Les portes doivent être équipées de loquets permettant de les maintenir entrouvertes. Pour le transport des petits animaux les portes peuvent rester ouvertes pour l’aération. Dans ce cas des barrières d’une hauteur minimale de 1.50 m doivent être disposées au droit des portes pour éviter la chute et interdire le passage de la tête ou des pattes des animaux. Barrières installées d’un seul côté du wagon quel que soit le nombre de portes.

Etiquetage du wagon

L’étiquette principale d’acheminement apposé dans les cadres portes étiquettes doit comporter en plus une étiquette accessoire complémentaire mentionnant que le wagon contient des animaux vivants et une étiquette accessoire ‘’A manœuvrer avec des précautions spéciales’’.

Etiquette accessoire  »Transport d’animaux vivants ».
Etiquette A Manoeuvrer avec des précautions spéciales.

Litières.

Avant le chargement, le plancher des wagons doit être recouvert d’une litière en épaisseur suffisante pour éviter qu’il ne glisse. Litière composée de foin, de paille, de sable ou de copeaux. Sur les wagons circulant porte ouverte ou entrouverte, pour empêcher la litière et les excréments de tomber du wagon, une planche de retenue dont la hauteur dépasse d’au moins 10 cm la litière doit être placée sur le plancher devant chaque porte.

Nettoyage.

Après utilisation chaque wagon doit être nettoyé et désinfecté par du personnel SNCF habilité, soit dans la gare d’arrivée, soit dans une gare désignée et disposant des installations et du personnel nécessaire, ce qui entraîne de nombreuses circulations à vide. Pour la région Parisienne la station de désinfection des wagons est Vaires sur Marne. Les wagons vides ayant transporté des animaux vivants, doivent porter une étiquette accessoire orange marquée ‘’A DESINFECTER’’. Elle est collée en dehors du cadre porte étiquette mais à proximité de celui-ci. Elle ne peut-être enlevée que par l’agent chargé de la désinfection une fois celle-ci terminée.

Etiquette accessoire  »A DESINFECTER ». Cette étiquette est généralement apposée à côté des cadres étiquette d’acheminement ou directement sur les portes des wagons.

Une fois désinfecté et après avoir retiré l’étiquette orange ‘’A DESINFECTER’’ l’agent place dans le cadre porte-étiquette une étiquette accessoire blanche portant la mention ‘’DESINFECTE’’ qui sera retirée lors de la première réutilisation du wagon.  

Etiquette accessoire  »DESINFECTE » collée une fois le wagon nettoyé.

Acheminements ferroviaires.

La France dispose de nombreuses zones d’élevages, les circuits de commercialisation des animaux vivants sont complexes et de nombreux professionnels interviennent. Jusqu’à la fin des années 50, les foirails (champ de foire dédié à la vente des bestiaux) sont installés dans les villes près des gares. La route se charge principalement des acheminements régionaux, le chemin de fer assure les acheminements à moyenne ou longue distance. Les animaux sont expédiés par chemin de fer vers les lieux de consommation (abattoirs), d’élevage ou à l’étranger. Les gares marchandises comportant des foirails doivent faire face à des pointes d’expéditions les jours de marché aux bestiaux. Les wagons préparés et identifiés à l’avance au nom de l’expéditeur sont chargés au fur et à mesure du marché. Ils sont acheminés par les trains du Régime Accéléré (RA) du soir. Dans les gares comportant les plus grands marchés (Fougères, Parthenay, Clisson) des trains supplémentaires réservés à ce trafic sont mis en circulation. Fougères expédie en 1968 le vendredi, jour de foirail, jusqu’à 50 wagons.

A la fin des années 60, au centre des régions d’élevage, de grands marchés couverts aux bestiaux sont implantés en dehors des centres villes en remplacement des foirails. Ils sont équipés d’installations ferroviaires performantes avec bureaux administratifs, services vétérinaires et des parcs de stockage sont aménagés sur les quais de chargement. Fougères, premier marché aux bestiaux de France en 1972 expédie une moyenne de 10 000 gros bovins et 7000 petits animaux par trimestre. Parthenay, en 1976, expédie chaque semaine 40 wagons vers l’Italie et 25 vers le Midi de la France.

Train de marchandises du Régime Ordinaire RO (présence de ballastières oblige) comportant un G41 volets fermés, sans doute en repartitions. Nord de Mulhouse, Années 80,
Courte composition charge minimaliste pour la CC 6541, trois wagons poches, chargés de savoyardes SCAC équipées pour la prise par pinces. Ce train pour Modane en provenance du Havre via Lyon-Perrache, va traverser la gare de Lyon-Brotteaux et prendre la direction d’Ambérieu puis de la vallée de la Maurienne via Chambéry. Le G41, est chargé de bovins provenant de Normandie. A la fin des années 80 et au début des années 90 un trafic régulier de veaux à destination de l’Italie depuis Sotteville est mis en place.
Sur Nantes- Bordeaux, deux 67400 et train ME 100, années 80.
Les wagons chargés sont normalement acheminés par le système dit du régime accéléré RA, comme ce G 41 qui se confond avec le colza, années 80.
Train de messageries ME 100 en route pour Modane, Vions-Chanaz et CC 6547, un G 11 et une composition de l’Intercontainer, années 80.
Un RA à la composition typique, sur Toulouse-Narbonne, une grande part des courants de trafics du Régime Accéléré sont représentés, G 11, lots CNC, couverts primeurs ou pour groupeurs, « Débâche-vites », porte-autos, etc…… Années 80.
Utilisation d’un G 41 par l’association du Train à Vapeur du Limousin et sa 141 TD 740, Montauban, années 90.

Le Bovins-Express.

La production d’animaux vivants est soumise à des variations saisonnières avec deux périodes de pointes :

-A l’automne on vide les herbages.

-Au début du printemps, mise sur le marché des broutards (jeune veau à engraissé).

Ces pointes saisonnières entrainent de nombreux flux de bétail soit nationaux, soit internationaux principalement vers l’Italie. Des trains complets sont mis en circulation.

Début des années 80, Saint Sulpice Laurière, Ligne Paris-Toulouse BB 7215 sans chasse-obstacle. Une face ou une partie des volets fermés indique une circulation hivernale.

A la fin des années 70 les expéditeurs demandent de meilleurs horaires pour les trains internationaux à destination de l’Italie. Les horaires ne sont pas toujours bien adaptés et les délais d’acheminement sont longs. En 1981 à la suite de concertations entre les services commerciaux et les marchands de bestiaux, une nouvelle organisation est mise en place. En décembre 1981, trois trains d’essais directs sont mis en marche au départ des marchés de Fougères, de Parthenay et de Clisson à destination de l’Italie via Modane. Les délais d’acheminement sont réduits et les contrôles sanitaires sont anticipés et rapides à gare frontière de Modane. Devant la satisfaction des différentes parties, la direction commerciale décide de proposer aux transitaires un nouvel acheminement pendant la période allant de septembre à fin décembre.

Dès 1982, les mardis et les jeudis, un train dénommé Bovins Express ou Bovitalia, composé uniquement avec du matériel spécialisé (G 42, G 41, G 11) est mis en circulation à destination de l’Italie via la gare frontière de Modane.

Brive (16h10), Allassac, Uzerche, Masseret, la Porcherie, Pierre-Buffière, Limoges (19h35), Châteauroux (21h30), Vierzon (22h15), Modane arrivée 9h32. Modane, arrêt pour contrôle sanitaire, pour nourrir et abreuver le bétail. Départ de Modane à destination de Avigliana: 11h 53.

Les arrêts entre Brive et Limoges sont motivés pour prendre des wagons chargés de bovins dans ces gares.

A Limoges le « Bovins Express » prend les wagons acheminés par les trains de desserte (collecteur) des lignes :

-Le Dorat (14h20) – Limoges.

-Eymoutiers-Vassivière (15h48) Limoges.

A Châteauroux il prend les wagons acheminés par les trains de desserte (collecteur) des lignes :

-La Souterraine(13h22) – Châteauroux.

-Aigurande (16h20) – Châteauroux.

Les horaires entre parenthèses sont les horaires de départ du train.

La CC 6545 va traverser Lyon-Brotteaux, présence de G 42, G40, en complément des G 41 et G11. années 80.
CC 6541 et rame de bovins pour l’Italie, sortie sud de la gare de Chambéry, années 70/80.

En 1988 la mise en service du Régime Unique (RU, donc disparition du RA) des acheminements entraîne une refonte totale de la desserte du Bovins-Express.

Le « Bovins-Express » composition courte, Saint Pierre d’Albigny, BB 8222, années 90.

Au service de 1992 le Bovins Express, circule uniquement le mercredi, dans l’horaire suivant :

Train MA 100 N° 41732/33 (MA100 : MArchandise à vitesse limite 100km/h).

-Parthenay (17h24) – Thouars-Saumur-St Pierre des corps-Vierzon(21h52-22h29) – Saincaize, Moulins sur Allier (00h45-01h00) – Lyon Guillotière-Modane (9h15).

-Arrêt à Vierzon pour prendre les wagons de bestiaux acheminés par le train n°453492 de Limoges (départ 19h35) comportant les wagons provenant de La Souterraine.

-Arrêt à Moulins sur Allier pour prendre les wagons acheminés par le train n°435548 de Clermont -Ferrand.

Modane (9h25-11h53) arrêt pour contrôle sanitaire et pour nourrir et abreuver le bétail.

Le Bovins Express ne circule plus régulièrement à partir de 1995 et disparait l’année suivante.

Arrivée d’une rame pour l’Italie, en gare de Modane, années 90. La deuxième halle placée derrière le train sert, justement, au confort des animaux, qui peuvent momentanément quitter le train pour être abreuvés , nourris et passer aux contrôles vétérinaires.
Document publicitaire SNCF de 1982.
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