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Les voitures A4B5 UIC.

Par GB, 2B, GC, H&BR, TJP. Le 16 Octobre 2023.

A4B5 neuve dans son austère livrée vert celtique 301 de 1969, deux images.

Les voitures A4B5 UIC du programme 1966 ont été mises en service 1969. La caisse et le châssis de ces voitures ainsi que les équipements sont identiques dans leur construction à ceux des autres voitures UIC, voir dossier Docrail Voitures UIC, présentation. Elles ont été construites à 50 exemplaires par la Compagnie Industrielle de Matériel de Transport (CIMT).

Garée au chantier de Villeneuve-Prairie, cette A4B5 est en livrée vert garrigue 302 à bandeau gris métallisé 803, 1974. Cette image qui date, tend à prouver qu’une partie de ces voitures fut redécorée assez rapidement.
Présence d’une A4B5 UIC en gare de Karlsruhe, en 1974. Train Salzbourg-Paris Est.
A4B5 en décoration béton, portes entièrement grises, logo central gris clair .

Par rapport aux programmes précédents, la différence réside dans l’aménagement mixte première seconde classe de la voiture et par la présence d’un compartiment de service côté première classe :

-Quatre compartiments de première classe identiques à ceux des A9 UIC (2113 mm de longueur intérieure). Les sièges sont recouverts de drap rouge pastel. Six fauteuils individuels par compartiment. Capacité en première classe 24 places.

-Cinq compartiments de seconde classe identiques à ceux des B10 UIC (1900 de longueur intérieure).   Les sièges sont recouverts de texoïd gris clair bleuté sur support Jersey. Les banquettes de seconde sont constituées d’un ensemble de trois sièges du types 1+2+1 avec dossiers indépendants. Ils sont séparés par un accoudoir amovible. Capacité en seconde classe 40 places. 

Garages voyageurs de Paris-Ourcq, années 80.

Chaque plateforme d’extrémité comporte un cabinet de toilette et un WC avec lavabo. 

Les extrémités du châssis sont prévues pour recevoir l’attelage automatique.

Les équipements techniques sont communs aux autres séries de voitures UIC, soit:

-Deux réservoirs de 400 litres, avec réchauffage de l’eau.

-Eclairage par tubes à fluorescence et lampes à incandescence.

-Statodyne 72 Volts.

-Ventilation et chauffage par air chaud à température modulée AM.

-Circuit électrique à 3 tensions.

-Frein automatique avec desserrage gradué, commande électropneumatique et à haute puissance.

-Bogie Y24 A 1S à équipement de frein incorporé. Il n’y a pas de version équipée de bogies Y 28.

-Sonorisation type UIC.

-Tare moyenne: 42 tonnes.

-Longueur hors tout: 17,200 m.

-Toutes les UIC sont autorisées à, au moins, la vitesse limite de 160 Km/h.

-Ces voitures ont connu les divers modifications des aménagements intérieurs et de quelques détails techniques, identique aux B10 et A9 de la famille.

Toujours à Paris-Ourcq et toujours dans les années 80.
Mise à quai d’un « Rapide » par la BB 1616, ex machine de ligne de la Cie du Midi. Le train ne transporte pas de voyageurs, la présence d’une personne au deuxième compartiments de l’A4B5, s’explique par le fait que les agents en service aux garages de Paris-Conflans, ex Paris-Lavage, utilisent des remontes en début et fin de service, pour rallier la gare de Lyon.
Décorations des A4B5 UIC avant 1985.
Après 1985. Les voitures A4B5 n’ont pas connu de livrée TER bleu et grise comme les A7D.
Annecy, années 2000, sur un train provenant de Valence, traction Diesel oblige. Années 90.
Chambéry, même décoration mais avec logos en couleurs. Années 2000.
Chambéry, A4B5 et B10t USI, années 2000.
CC 72000 non identifiée, et rame Express Mulhouse-Belfort composée, d’une A4B5 d’origine, une autre A4B5 ex A9 et quatre B10 DEV AO longues, Dannemarie, années 80.
A4B5 du parc de Chambéry dans la partie de faisceau réservée aux garages voyageurs. La première décennie du millénaire sera la dernière pour les voitures UIC et USI.
Cette fois-ci c’est une voiture du parc de Lyon-Scaronne, un parc moins étoffé en voitures UIC que celui de Chambéry, « La Scaronne », comme on dit familièrement possède, par contre, un gros parc de Corails. Années 90.
La sous couche commence à apparaître sous la livrée de cette A4B5 qui relaie à Avignon dans les années 2000.
Jusqu’au bout de leur carrière, les Lyonnaises descendent jusqu’à Marseille, ici au faisceau d’Abeille, entre deux VTU de seconde classe qui sont, elles, climatisées! Années 2000.
Mise en tête de la 72022, dans une gare non identifiée, la plaque indique Lyon, années 80.
A4B5 du parc de Clermont-Ferrand arrive à Montpellier avec l’ancien train à grand parcours « Le Cévenol » Paris-Nîmes, dans ces années 2000, le parcours est limité, au nord à Clermont mais pousse jusque Montpellier.
La BB 22388 assure un train de matériel vide « W » entre Montparnasse et la région Ouest, elle circule entre le poste R d’Orly et la gare des Saules, années 80.
un des plus fourni
Le parc de Chambéry est, dans les années 90/2000, l’un des plus fournis, sinon le plus, en voitures UIC et USI, les DEV AO et Inox ont quitté la scène. Cette belle rame « verte » comporte, outre l’A4B5, une B10 UIC, une A4t4 USI Y24 et une B5D UIC. Ces « compos » rayonnent autour de Chambéry, surtout au sud vers les vallées des Alpes, Grenoble, voire Valence. Au nord c’est Annecy et l’étoile de Savoie et Lyon par Ambérieux ou Saint André le Gaz.
Valence, A4B5 et logo TER, années 2000. Deux images.
La 6549 de l’activité Fret (4!) en tête d’une composition TER Rhône-Alpes entre les grandes gares de Lyon-Perrache et Part-Dieu, A4B5 et Corails VTU, VU, années 2000.
La Scaronne (Lyon) rame, bien propre, de voitures USI et UIC. années 90.
Modane, années 2000, décoration complète avec logo Région Rhône-Alpes, ici aussi la partie première classe est d’un standing inférieur aux VTU rénovées, histoire de ravir les amateurs de roulements « durs ».
La région Auvergne ne possède pas d’établissement important pour l’entretien des voitures de son parc. C’est, en partie, Villeneuve-Prairie qui le réalise, cette A4B5 s’y trouve dans les années 90.
Marseille-Abeille, au soleil, une A4B5 du parc Lyonnais. Années 2000.
Avant d’être ventillées sur la région Sud-Est, les A4B5 circulaient sur d’autres régions. En voici une en tête d’une courte rame, entre Tours et Le Mans, accompagnée par quatre USI B10t et au crochet de la BB 67317. Ecomoy, années 80.
Toulouse-Carcassonne. Années 80. BB 9233, A4B5 ex A9, A4B5 d’origine et quatre USI B10t, décidément compagnes fidèle des A4B5 UIC. Villefranche de Lauraguais.
Gare de Besançon, années 80, A4B5 déclassée en B9 du parc de Dijon, en rame avec une B7D UIC.
Pour finir, une comparaison entre une A4B5 d’origine, comme indiqué au début de l’article, un compartiment de service est ajouté au diagramme, bien utile pour le stockage des sac des agents de train.

A4 B5 ex A9.

Par comparaison, cette ex A9 ne possède pas de compartiment de service mais permet aux voyageurs d’allonger un peu plus les jambes, les compartiments déclassés restant , bien évidement, au pas de ceux de première.

Pour rappel, (voir notre article sur les voitures UIC A9).

A partir de 1976 il est décidé de transformer 136 voitures A9 des programme 65,67 et 68 en A4B5 :

-22 A9 du programme 1965.

-26 A9 du programme 1967.

-88 A9 du programme 1968.

Ces transformations sont terminées en 1986.

La modification consiste :

-Montage d’une porte dans le couloir pour séparation des classes.

-Réaménagement de 5 compartiments en seconde classe. Mise en place de banquettes identiques à celles des B10 UIC du type trois sièges (1+2+1) avec dossiers indépendants.

A4B5 CFL

Trois voitures A4B5 du programme 1961 sont livrées en 1967 au Chemin de Fer Luxembourgeois. Sur un diagramme de construction proche des A9 SNCF et non des A4B5 d’origine.

A suivre les voitures UIC A4c4B5c5.

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